Je me prénomme Zephyre Eileen Hawkins et je n'ai pas réellement de surnoms, enfin pas à ma connaissance. C'est à New-York que j'ai vu le jour, le quatre juillet mille neuf cent quatre vingt-dix, ce qui fait que j'ai vingt ans au jour d'aujourd'hui. Depuis quelques temps, je travaille dans une petite librairie en parallèle de mes études pour devenir éducatrice spécialisée. Quand à mon cœur, il est libre, mais pas complètement car il bat encore pour mon ancien petit-ami. Ce dernier à eu une aventure avec ma sœur aînée, voilà pourquoi j'ai quitter les États-Unis pour ce petit paradis où je me sens vraiment chez moi. Pour ce qui est de mon caractère, beaucoup me disent trop calme et introvertie, que je me laisse dans l'ombre. Ce n'est pas réellement faux, mais je ne suis pas du genre à me faire marcher sur les pieds sans rien dire. Je suis très sensible, ce qui n'est pas une réelle qualité. Sinon, il paraît qu'une fois en confiance, je suis un peu trop bavarde.

- Papa, regarde mon dessin.

Je ne devais pas avoir plus de cinq ans, je tenais dans mes mains une feuille de papier blanc sur lequel j'avais transposer de mes mains d'enfant, ma famille. Oh, que je croyais au bien absolu a cette époque, que tout était rose et beau. Ce que l'on peut-être bête quand on est enfant, il m'a fallu du temps avant de le comprendre. Mon père, Eirick Hawkins était à son bureau en train de lire un livre, certainement de droit. Je me rappelle m'avoir dit qu'il était vraiment beau et que je voulais qu'il devienne mon époux plus tard. J'étaiS en train de lui tendre ma feuille quand une tornade brune est passer à mes côtés sans même prendre le temps de faire attention. ELLE, c'est ma grande sœur Callypso. Nous aurions du comme la plupart des sœurs, voir la presque totalité, être très proche, mais ce n'était pas du tout le cas. Il y avait quelque chose en elle qui faisait pourtant que j'essayais toujours de m'intégrer auprès d'elle. En vain. Nos deux ans d'écart nous séparaient en plusieurs choses, mais ce jour-là, j'ai compris que ça nous rapprochait dans un sens. La compétition. Mon père a alors comme occulter ma présence, sans sûrement le vouloir, mais j'ai été blessée de n'avoir pu lui montrer ce que j'avais fait. Triste, j'avais fait demi-tour pour retourner dans ma chambre où j'avais déchirer le dessin en deux parties, d'un côté moi et le reste de ma famille et de l'autre, ma sœur. Un peu le destin qui se manifestait avant que la réalité ne prenne le dessus.

Après ce jour, chacun notre tour, nous avons essayer d'avoir l'attention totale de nos parents, ce qui n'était pas réellement évident. Car bien que bon dans leur rôle, ils étaient très pris par leur travail respectif. Ma mère au New York Times en tant que rédactrice et mon père, par son emploi de Professeur de droit à Columbia. Nous avions donc une assez bonne situation familiale et nous manquions de rien sans pour autant être des gosses de riche. Mon frère Phoenix était un peu comme mon point d'ancrage, tout comme ma mère Eileen de qui j'ai toujours été plus proche de mon père. Ce dernier avait beaucoup d'atomes crochus avec ma sœur, même s'il aimait passer du temps en ma compagnie. Mais voilà, avec mon côté calme et introvertie, je n'ai jamais réussi à réellement me faire une place entre mes aînés qui avaient toujours eu beaucoup plus de caractère que moi. Je me considérais un peu comme un fantôme, mais cela ne me dérangeais pas le moins du monde. Puis un jour, il est entrer dans ma vie et j'ai compris que je pouvais avoir de l'importance. Ahàron. Je me suis tout de suite montrer plus ouverte envers lui, même si je ne pouvais empêcher ma timidité de reprendre très souvent le dessus. Mais pour une fois, j'ai eu plus d'attention que ma sœur et je ne pense qu'elle est réellement appréciée. Au début, ce n'était pas vraiment évident pour moi, surtout qu'il avait deux de plus que moi, mais nous avons rapidement eu une sorte de lien. Je ne peux pas l'expliquer.

Nous sommes devenu comme des amis, il était un peu comme un second grand frère avant que nous grandissions. Là, ma vision à changer. Pourtant, je n'ai pas cru un instant que lui pouvait s'intéresser à moi de cette manière, il y avait Callypso. Elle aussi n'était pas indifférente à son charme et je pensais n'avoir aucune chance, il y avait tellement plus en elle que dans ma petite personne. Je la trouvais beaucoup plus jolie que moi, plus intéressante aussi, mais je me suis tromper. C'était moi qui l'intéressait, pas ma sœur. Un jour que nous étions seuls, sans que je ne m'en rende compte, nous nous sommes embrassés. Mon premier baiser et c'est rester le plus bel événement de ma vie jusqu'à aujourd'hui. Il s'est montrer doux et patient envers moi, jamais je ne le remercierais assez pour cela. Mon premier petit-ami et il m'avait préféré à mon aînée, chose plus qu'importante à mes yeux en plus du fait qu'il avait des sentiments pour moi. C'était tout simplement le bonheur. Je croyais un peu aux contes de fée, que le Prince Charmant existait et il l'était à mes yeux. Au fond, j'espérais que cela durerais entre nous. C'est ce qui s'est passer. Cela faisait peur à ma mère que je sois aussi dépendante de lui, même si j'essayais de ne pas le montrer, sauf que ça devait sauter aux yeux. Elle m'a dit de faire attention, que nous souffrions toujours un jour où l'autre d'une peine de cœur. Je lui est lancer un sourire avant de lui rétorquer qu'il ne me ferait jamais souffrir.

Puis, je ne croyais pas que ma sœur pourrait me faire cela, car malgré notre mésentente presque perpétuelle, je croyais qu'elle tenait un tant soit peu à ma personne. Il y a six mois de cela, c'était peu de temps avant des examens assez important, elle revenue avec un grand sourire. Elle m'a demander comme si de rien n'était si je savais où Shawn avait passer la nuit, chose que j'ignorais puisque j'avais réviser en coupant mon téléphone. C'est alors qu'elle m'a dit qu'il était avec elle, qu'ils avaient passer la nuit ensemble. Je n'ai pas eu besoin de dessin, mon cœur s'est littéralement briser. Jamais je n'aurais cru avoir aussi mal un jour, pas premièrement par le fait qu'ils est eu une relation, non, mais plutôt qu'elle en jouisse de cette manière. Elle était pire que je ne pouvais le croire. Après en avoir parler avec ma mère, j'ai eu l'autorisation de partir chez l'une de mes tantes en Nouvelle-Zélande sans le dire à personne, surtout pas à mon petit-ami. Je voulais couper tout contact pour me reconstruire. Mais voilà, j'aurais du savoir qu'il n'allait pas baisser les bras et me rechercher, coûte que coûte. Il a débarquer il y a quelques temps maintenant, mais il n'est pas venu seul. Je pense que ma sœur a voulu marquer son territoire. Seulement, elle ne sais pas que je ne suis plus aussi gentille que je l'étais, je me suis endurcie et j'ai pris conscience de quelque chose. Par amour, c'est comme à la guerre, on ne fait pas de compromis. Alors, je vais me battre et tout faire pour obtenir à nouveau les faveurs de celui qui fait encore battre mon cœur.

Attention Callypso, la guerre est déclarée et tout les coups sont permis.