| Sujet: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 10:03 | |
| Geoff Curtis Hill Je m’appelle Geoff Curtis Hill. Je suis né un 12 mai de 1987, ce qui me fait donc 23 ans. Je suis né à Sydney, en Australie, mais je vis en Nouvelle Zélande depuis assez longtemps pour considérer ce pays comme le mien. Comme je suis orphelin, je vis avec mes parents adoptifs. J’aurais pu plus mal tomber, ça c’est sur. Ils sont super. Je viens de terminer des études d'océanographie à l’université de Wellington. Je suis donc de retour dans la ville où j’ai grandit, diplôme en poste. Je suis célibataire depuis peu.
"J’ai un souvenir très clair de la dernière fois où j’ai vu ma mère. C’était une journée d’été, le 13 juin 1995 pour être précis. On était à la plage, celle qui était ouverte à tous, à quelques kilomètres de notre appartement en plein centre-ville. J’adorais aller à la plage. On y allait à chaque année, à la même période, pour fuir l’air pollué de la grande ville pour l’air pur et calme de la campagne. On était heureux quand on venait là bas. Cette fin de semaine annuelle était toujours pleine de rire et d’amusement. J’aimais beaucoup ma mère alors c’est moment privilégié, juste avec elle, c’était toujours un bonheur. On passait la journée sur le rivage à faire des châteaux de sables énormes et à pataugé dans l’eau. Ni elle ni moi ne savait nager, alors on restait sur le bord, où on était sûr d’avoir pied. Je me rappelle que l’eau y était toujours froide, mais si on allait près des grands rochés en bordure de l’endroit, il y avait de gros courant d’air chaud qui passait. Chaque fois, on se mettait à chercher des coquillages entre les rochers. Ils étaient plutôt rare les dernières années alors chaque fois que l’on en trouvait un, c’était la fête. Puis quand on se retrouvait les pieds tout ratatiné pour être resté trop longtemps dans l’eau, les lèvres bleutées et frissonnant, on retournait sur la plage pour aller faire des constructions du sable rugueux, mais doré qui se trouvait là bas. Ma mère était une artiste. Les sculptures sablées que l’on faisait étaient toujours magnifique. Tous les gens de la plage se retrouvaient autour de nous pour voir ce qu’il en était. Souvent, on devenait bombardé de flash d’appareil photo. L’espace d’un instant, on devenait des célébrités de la campagne. Il y avait même un article qui avait paru dans le journal à ce propos. Je l’ai toujours cet article, bien déposé dans une vieille petite boîte argenté qui contient les maigres souvenirs que j’ai d’elle. Il est usé, les côté sont parsemés de minuscules coupures et il a prit une couleur jaune vieillotte. Cette journée là, on avait eut le temps de faire un paysage marin. On avait fait divers poissons, un dauphin majestueux et une grande pieuvre dont les huit tentacules partaient dans tous les sens. Quand j’y pense et que je ferme mes yeux, je peux encore la voir, si belle avec sa robe d’été bleu aux grandes fleurs et ses longs cheveux bruns pâle et blond, les mains dans le sable. Mes talents artistiques n’étaient pas très développés et malgré son enseignement, mes poissons n’avaient pas la même envergure. Ça n’avait pas d’importance. Ni pour elle. Ni pour moi. Le plaisir seul comptait.
À la fin de la journée, le soleil avait commencé à descendre, l’air à se rafraîchir et on avait dû quitter la plage, laissant cet univers marin derrière nous. On avait ramassé nos choses, puis on était embarqué dans la vieille voiture qui était la nôtre. C’était une vieille voiture cabriolet bleu pâle qui datait d’avant ma naissance. Elle tombait pratiquement en morceau, la rouille s’y étant attaquée des années plus tôt. On avait mis la musique au bout et on avait chanté assez fort pour enterrer le chanteur. On avait bien rigolé pendant le trajet qui nous avait amené jusqu’au petit chalet que l’on avait loué. Soudainement, ma mère avait arrêté de chanter et l’ambiance s’était refroidit. J’avais arrêté de chanter à mon tour et j’avais jeté un coup d’œil sur la route en avant de mois. Les lumières du chalet était ouverte alors que je l’ai avait moi-même fermé avant de partir. Elle avait dû me le demander plusieurs fois, mais j’avais finis par le faire en rouspétant un peu. Il y avait aussi la voiture de mon père dans l’allée. Cela n’annonçait rien de bon. Il ne venait jamais à la campagne avec nous. Du moins, s’il l’avait déjà fait, c’était à une époque dont je ne me rappelle rien. Je n’ai jamais comprit ce qui avait fait tomber ma mère amoureuse de cet homme. C’était un rustre malhonnête avec des problèmes d’alcool, mais aussi, de drogue, comme je l’ai appris plus tard. Ma mère a sourit pour essayer de me rassurer, mais son sourire sonnait faux et malgré mon jeune âge, j’avais été capable de voir l’inquiétude dans ses yeux. Le reste de la soirée est plus flou dans ma tête. On était entré, puis elle m'avait dit : "Geoff, va dans ta chambre. Ton père et moi devons parler."
Je n'ai pas rouspété et je suis partie vers l'unique chambre du chalet. Quand ma mère devenait aussi sérieuse, je n’avais pas d'autre choix que d'obéir. Et bien franchement, je n'avais pas envi d'être là quand les cris et les pleurs commenceraient. Quand c'était devenu trop intense, j'avais enfouis ma tête sous mon oreiller et j'avais serré mes mains très fort contre mes oreilles, essayant de camoufler les cris que j'entendais. Je suis pratiquement sûr que mes jointures devaient en être blanchies par l'effort et que les couvertures sous moi devaient être salées par mes larmes. Et puis soudainement, le silence s'ai fut. Une porte à claquer et je me suis relaxé sur le lit. J'ai attendu que ma mère vienne me voir alors que j'entendais pneus de la bagnole de mon père crisper sur les pierres de la route.
J'ai attendu.
Et attendu.
Alors je suis timidement sortie de ma chambre. Ce n'était pas normal. Elle venait toujours vérifié comme il allait après s'être battu avec son mari. Elle lui souriait malgré les larmes, malgré la douleur quand il décidait de remplacer les paroles par des gestes. Et finalement, elle lui disait que tout irait bien.
Quand la police était arrivée au chalet, je tenais toujours le corps ensanglanté de ma mère entre mes bras. Je pleurais, mais je ne sentais plus l'eau couler sur mes joues. Ils avaient dû s'y prendre à deux pour pouvoir vérifié son état. Je me débattais comme si j'avais le diable aux trousses. "
Geoff se tut finalement, la gorge pâteuse d'avoir trop parler sans avoir prit une seule goutte d'eau. Il tendit la main vers la bouteille qui se trouvait sur la table et l’ouvrit. Après avoir prit une gorgée, il retourna son regard vers les trois personnes en costard-cravate devant lui. Il évitait le regard le quatrième en habit orange. « Il a tué ma mère. » continua-t-il, la voix remplis d’émotion. « Il l’a frappé tellement de fois qu’elle n’arrivait même plus à respirer. Il l’a tapait souvent. Moi aussi d’ailleurs. Pendant toutes ses années, il n’a jamais eu aucun remord. Il l’a tué et il s’est enfuit. Ils l’ont retrouvé dans une ruelle derrière un bar, tellement soul et drogué qu’il ne savait même plus où il était. Il a fait quoi? 15 ans de prison et presque autant de rechute. Il n’a jamais regretté quoique ce soit alors non, je ne veux pas que vous acceptiez sa libération conditionnelle. Pas après ce qui lui a fait. Pas après ce qu’il nous a fait. »
La colère transpirait maintenant dans chaque mot. Il évitait toujours son père du regard, certain que s’il le faisait, il allait lui sauter à la gorge. Des années avaient passés, mais la peur, l’impuissant qu’il avait connu à l’époque était toujours si vive dans sa mémoire. Il avait été son père, mais maintenant, il n’était plus rien. Geoff avait passé son adolescent à apprendre à le détester. Le laisser sortir serait comme lui pardonné et Geoff en était venu à renier son existence complètement. Il disait à tous ceux qu’il rencontrait qu’il était orphelin et tant que son père était retenu entre les murs de cette prison, il pouvait continuer à prétendre qu’il l’était.
| Bonjour ! (: Vous me connaissez sûrement sous le nom de folledeslash mais je m'appelle Marie. Je viens de souffler mes 22 bougies. La célébrité que j'occupe sur ce forum est C.J. Thomason, et j'écris environ 30-35 en RP. Pour finir, j'ai trouvé Kiwitea sur PDR et je le trouve super pour jouer le personnage que j’avais en tête depuis un moment.. Bonne année à tous! |
Dernière édition par Geoff C. Hill le Lun 3 Jan - 12:58, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 12:49 | |
| CJ Bienvenue |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 12:56 | |
| HAN qu'il est beau WELCOME HERE |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 13:00 | |
| Merci les filles! C'est vrai qu'il est beau... Mais je le connais que depsui aujourd'hui... |
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Héréhia T. Kiribati → âge : 20 ans → job : étudiante en théologie → statut : en couple... sur internet
→ avatar : D. Agron → crédits : ebony bones & Tumblr → lettres envoyées : 111 → emménagement : 30/12/2010 Age : 33
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 14:33 | |
| Le tien n'est pas aml non plus! |
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Maëlyss-Ozalee Williams → âge : 24yo. → job : workin' in an art gallery → statut : single, almost engaged, who knows after what I did ?
→ avatar : MilaKunis. → crédits : shiya © mymz&silk stocking → lettres envoyées : 479 → emménagement : 22/12/2010
| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 16:56 | |
| HAAAAN J'adore ta fiche. En tout cas, bienvenue parmi nous. Je te valide, amuse-toi bien ! =) |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 16:57 | |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 17:46 | |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 17:46 | |
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Aelys Maïka Dashwood → âge : 23 y.o → job : uc → statut : célibataire
→ avatar : AmberSEXYHeard → crédits : bazzart → lettres envoyées : 244 → emménagement : 22/12/2010
| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Lun 3 Jan - 20:33 | |
| GOD QU'IL EST BEAU. Bienvenue mon chou. Très jolie fiche d'ailleurs. |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée Mar 4 Jan - 4:49 | |
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| Sujet: Re: Geoff Hill - Fiche terminée | |
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