J'ai 26ans, née à Canberra en Australie, j'y es passé mon enfance. Après un déménagement à 13ans, j'emménage à Akaroa. Après avoir suivit des cours par correspondance, je devins écrivain (pas encore tout à fait reconnu). Je suis, je suis ? Alexander Lysandre Stanford.

Quand on est enfant, on a cette image naïve de la vie, tout nous souri, on a des objectifs, des rêves qu'ont est persuadés de réaliser un jour. Vous regardez les Bisounours en étant persuadés que ces derniers sont des personnages de la vie réelle. Le monde est beau, tout est coloré de rose. Moi j'ai grandis avec une mère aigri qui n'arrêtait pas de me dire à quel point les hommes sont des crétins, qu'il ne fallait surtout pas tomber amoureux ou je finirais comme elle : enceinte et seule. Elle n'avait pas très bien du comprendre que j'avais un sexe masculin à cette époque. Elle a finit par foutre le camp, j'avais treize ans, j'aurais pu aller vivre chez mon père, seulement ce dernier ne semblait pas vouloir de moi. Alors j'ai atterri chez mes grand parents, à Akaroa en Nouvelle Zélande, whao, je vous laisse imaginer le changement entre la capitale australienne et ce petit village perdu au milieu des bois. Un choc violent pour un enfant de treize qui aspire à avoir un scooter. Ou j'en suis psychologiquement là dedans, et bien en tant qu'erreur de la nature, j'ai grandis en apprenant à être indépendant, un brin sauvage, je ne suis pas quelqu'un de très bavard. Je ne vois pas bien l'intérêt de déblatérer pendant des heures pour finalement n'apporter rien de plus au débat, je parle quand c'est nécessaire. J'ai toujours pensé que les gens étaient plutôt banals en réalité, ils m'ennuyaient tous à mourir, ils ne sortaient absolument pas du lot. Du moins, jusqu'à ce jour, j'avais 17ans, ma grand mère était malade et je lui rendais visite à l'hôpital, je du attendre dans le couloir durant le passage des infirmière. Et je l'ai vu, une jeune fille de mon âge, transfusée, je n'avais pas vraiment pris de cours de délicatesse dans ma jeunesse et je lui lançais cash :


« Tu n'as pas peur ?
- Si bien sur.
- Alors pourquoi tu souris ?
- Je voudrais pas que la mort croit qu'elle a gagné. »


Elle me plaisait, elle sortait du commun, garder ce sourire, ce sens de l'humour dans son état. Son combat pour rester en vie me donnait espoir en l'être humain. Je suis allé la voir tous les jours, on a appris à se connaitre et nous sommes vite devenus amis, à vrai dire, elle était ma seule et unique amie. Elle a guérit miraculeusement et se sent beaucoup mieux aujourd'hui. Nous avons emménagé ensemble, pas en tant que couple, non non, nous sommes seulement de bons amis.

A 21ans, j'ai reçut une lettre de ma mère, délivré par un notaire, la seule chose qu'elle me légua d'ailleurs, elle avait décédé d'un cancer du poumon, pas étonnant avec tout ce qu'elle fumait. Vous devez penser que je n'ai pas de cœur, c'est vrai, ne rien ressentir à la mort de sa propre mère, c'est abominable, seulement, elle ne m'avait jamais aimé, j'étais un peu comme un orphelin. Sur cette lettre figurait entre autre, le nom et prénom de mon père, ainsi qu'une photo de celui ci. L'idée même que je puisse avoir un paternel ne m'avait jamais traversé l'esprit. Ma mère n'en parlait à aucun moment, j'en avais déduis qu'il n'existait pas. J'aurais peut être pas du. Il n'avait jamais cherché à me contacter alors qu'il connaissait mon existence, je ne voyais donc pas l'intérêt de tenter de partir à sa recherche, dire qu'il était sur l'île durant toute mon enfance, j'aurais pu le croiser mais étant donné que je ne faisais pas attention aux gens, je ne l'avais même pas remarqué. Et puis ma grand mère était mourante, je voulais être présent pour ses derniers jours.

Quelques années plus tard, j'étais alors âgé de 25ans, j'avais accompagné ma meilleure amie à son emploi lorsque j'entendis un cri au loin. Mon âme de héros me guida et j'arrivais devant une jeune femme qui ne semblait pas du tout en détresse, debout, au beau milieu de la forêt, elle se tourna vers moi, un sourire charmant sur le visage. J'avais rarement vu une telle beauté sur cette île. Bouche bée, je ne su pas vraiment quoi lui dire, elle du être étonnée de me voir débouler comme ça devant elle. Une chose en entrainant une autre, nous avons finit la nuit ensemble, je ne vous fais pas de dessins, vous connaissez les hommes et les femmes. On ne peut pas dire que je sois un coureur de jupons, certaines femmes avaient visité mon lit mais nous pouvions les compter sur les doigts d'une main. Bref, s'en suivit une relation presque sérieuse, on se voyait deux à trois fois par semaine, Holly me rendait dingue, elle avait cette capacité de me rendre vivant. Le bonheur toucha à sa fin lorsque j'entrais dans son chez elle, après un mois de relation, elle me fit passer le pas de sa porte. J'aperçus alors une photo de cet homme, mon père.

« Qui est ce ?
- Ca euh... C'est mon père.
- Ton ?
- Que se passe t-il ?»

Waoh, alors je sortais avec ma sœur depuis un mois et demi. Super ! Ma seule réaction fut de quitter le pays quelques temps, prendre des vacances pour moi, pour l'oublier, pour qu'elle m'oublie. Je n'ai même pas dit au revoir, quel goujat je fais. Me voilà de retour, hésitant entre la briser et lui annoncer que nous sommes frères et sœurs ou bien simplement lui cacher la vérité et la laisser me détester en paix. Cruel Dilemme.