| Sujet: EZRA ✔ shut up Dim 2 Jan - 17:56 | |
| ezra-julyan heathcliff Ezra-Julian Heathcliff. Un nom particulier pour un jeune homme qui l’est tout autant. Ezra est né dans une famille bien sous tout rapport. Ses parents étaient tous deux de grands chirurgiens, respectés, ils avaient de l’argent et autant le dire plaçaient de grands espoirs en lui. Ez est né à North Shore, en Nouvelle Zélande, il y a vingt cinq ans de cela, un vingt quatre janvier. Une journée ensoleillée, comme toujours sur l’île. Ezra a grandis dans un luxe relatif, il n’a jamais manqué de rien mais autant reconnaitre dés maintenant qu’il n’a pas suivi le chemin que ses parents avaient d’ores et déjà tracé pour lui. Aujourd’hui il s’est réinstallé en Nouvelle Zélande, et travaille en tant que professeur pour un lycée de la ville. Un boulot qui n’est pas franchement une vocation mais qui lui plait malgré tout. Question vie personnelle, Ezra est célibataire, il l’a toujours plus ou moins été d’ailleurs.
| Bonjour ! (: Vous me connaissez sûrement sous le nom de creepy mind mais je m'appelle m. Je viens de souffler mes vingt et une bougies. La célébrité que j'occupe sur ce forum est jensen ackles, et j'écris environ trente lignes en RP. Pour finir, j'ai trouvé Kiwitea sur bazzart et je le trouve magnifique. Un mot pour terminer ? NEW-ZEALAND ! |
Dernière édition par Ezra-J. Heathcliff le Lun 3 Jan - 20:54, édité 6 fois |
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| Sujet: Re: EZRA ✔ shut up Dim 2 Jan - 17:56 | |
| chapitre I - merrick « Ferme là putain ! On va se faire choper ! » Je regardais par-dessus l’épaule de Merrick, un grand dadais avec une grande gueule, incapable de se taire même quand sa vie en dépendait… rien de tel pour me prendre la tête ! « Calme toi, c’est pas comme si quelqu’un pouvait nous entendre, y a personne ici… » Il faisait cette tête qui m’agaçait toujours, celle voulant dire « tu te prends trop la tête mon vieux » une tête qui me donnait envie de lui en coller une. Peu importe, je ne l’aurais pas fait, il était comme mon frère, une jeune frère très agaçant et incontrôlable mais un frère quand même. « Fais comme si c’était possible pour une fois ! Allez bouge toi. » Je passais devant, comme toujours, sortant de ma planque, je m’approchais de la porte, la forçant sans trop de mal avant de pénétré dans le bâtiment. Une bonne chose que le système de surveillance ai lâché depuis quelques semaines, l’opération aurait été bien plus compliqué sinon. Je n’étais âgé que de dix sept ans, mais ce n’était pourtant pas un coup d’essai, nous avions l’habitude de faire ça, sans doute parce que rien ne pouvait égaler cette sensation de danger, l’idée de se faire prendre… bien entendu c’était déjà arrivé, deux fois pour être précis, et autant dire que les problèmes avaient pointé le bout de leur nez. Pourtant le jeu en valait la chandelle. « Passe devant, traine pas, c’était chaud la dernière fois. » Merrick hocha la tête, entrant dans une pièce adjacente à celle dans laquelle nous venions de pénétrer. Il fouillait rapidement les tiroirs, tout ce qui aurait pu contenir quelque chose d’intéressant. « Ez ! Regarde ça ! » Je quittais l’entrée, abandonnant ma surveillance pour le rejoindre, ce genre d’imprudence ne me faisait pas peur, j’avais tendance à me penser intouchable, invincible, ce qui était autant le dire totalement idiot ! « Quoi ? » Je regardais ce qu’il tenait à la main, une simple boite à cigares, rien de bien intéressant, et surtout pas quelque chose d’utile… « Range ça on s’en fou, regarde si y a pas du fric quelque part et on se tire. » Merrick me regardait comme si j’étais idiot, j’avoue je me foutais pas mal de ces cigares, je préférais cent fois le cash, mais quelque part nous n’étions sans doute pas sur la même longueur d’onde… « Okay, mais je les prends. C’est des cubains quoi ! » Je levais les yeux au ciel, près à rétorquer alors qu’une lumière balayait l’entrée. Je m’accroupissais, attrapant Rick par la manche pour qu’il en fasse de même. Je vis une silhouette à travers la porte toujours ouverte, un vigile de toute évidence, on était dans la merde. Je regardais autour de moi, aucune issue à part la porte par laquelle nous étions arrivée. Je jetais un coup d’œil à Rick, hochant la tête, nous nous comprenions très bien. Il partit le premier, courant vers la sortant, sa stupide boite de cigares à la main. L’homme ne comprit pas ce qu’il se passait mais il réagit plus vite que je ne le pensais, m’agrippant par le bras. Je me retournais, le poussant pour qu’il me lâche, Rick fit demi tour, m’aidant à me débarrasser de vigile bien trop gras pour suivre la cadence. La fuite ne fut pas si terrible, mais c’était sans compter la voiture de police garée devant la porte. Autant dire que cette fois… on était mal.
Encore dans la galère, comme toujours en fait. Je connaissais Rick depuis l’école primaire, et depuis tout ce temps on ne s’était jamais séparé. Il était plus qu’un meilleur pote, plutôt comme un frère, en mieux. Mes parents voyaient ça d’un bon œil bien entendu, sans doute parce que Merrick semblait être un gamin plus extraverti, plus joyeux que moi, je suis persuadé qu’ils espéraient qu’il ai une bonne influence sur leur taciturne de fils… Mauvaise pioche, au final l’effet fut inverse, Rick avait toujours ce caractère, mais à mon contact il adoptait un gout prononcé pour les conneries, se faire choper devenant une motivation, après tout autant vivre dangereusement non ?! En tout cas nous le pensions. Cette interpellation fut la goute d’eau… Rick et moi on se serait les coudes mais lorsqu’on vous parle de maison de correction tout de suite ça parait bien moins excitant. Rick s’en sortit plutôt bien, ses parents adoptant la tactique « il est influence, c’est l’autre qui l’a forcé » alors que les miens se contentèrent d’un « enfermez le ! Ça le calmera peut être ! » J’échappais quand même à la maison de correction mais avec un « vaut mieux arrêter les conneries cette fois » qui semblait vraiment très sérieux. On en a rigolé pendant longtemps, et ça ne nous a pas arrêté… la fois d’après on n’y coupait pas, expédié dans ce centre ayant des airs de ghetto, six mois de pure rigolade… et non malgré la population peu fréquentable, ce fut une période assez intéressante, rien à voir avec l’enfer qu’on nous avait promis…
chapitre II - caliopea Fou. Elle me rendait fou ! J’avais l’impression de ne plus pouvoir respirer, mon corps hurlait autant que mon esprit, et pourtant ils étaient tout deux en désaccord. L’un me poussait vers elle, me disait d’avancer, de la frapper, de la plaquer contre le sol et de faire d’elle une simple marionnette entre mes mains. L’autre… c’était moi ! Moi hurlant en mon fort intérieur qu’il me fallait fuir, partir, prendre mes jambes à mon cou ! Mais rien à faire, je ne pouvais bouger, je sentais cette chaleur m’envahir, comme si mon sang bouillonnait dans mes veines, et elle le savait, elle semblait savoir ce qu’il se passait en moi, elle avait ce sourire sadique et amusé qui s’affichait sur mon visage chaque fois que la démence s’emparait de moi. Pourtant, son regard en disait autrement, elle semblait envieuse, elle semblait attirée malgré elle vers moi. Je ne pouvais nié cela, mon corps voulait me pousser dans sa direction, cela n’avait rien à voir avec du désir, non c’était une violence nouvelle. Comment expliquer cela. Elle avançait, semblant penser que je perdais la bataille, mais chacun de ses pas me faisait reculer un peu plus, jusqu’à me retrouvé piégé, dos au mur, ne pouvant que l’observer face à moi. Fou. Je sentais que je devenais fou, que cette folie s’emparait à nouveau de moi. Mais la violence dormante, sifflant à mes oreilles avait un gout différent, une nouvelle envie sommeillait là, et ne demandait qu’à sortir.
« Ne fais pas ça ! » Je serrais les dents, essayant de convaincre mes jambes de bouger, de me porter loin d’ici, loin de cette pièce étroite, étouffante, loin de cette femme. Elle était tout ce que je redoutais, je me rappelais avoir posé mon regard sur elle pour la toute première fois quelques mois plus tôt. Nouvelle arrivée en ville disait-elle, besoin d’aide… j’avais senti cette incandescence dans mes veines s’éveiller si vite que j’avais pris mes jambes à mon cou. Mais elle… elle était folle. Folle. Oui pour m’avoir suivi aujourd’hui. Ou piégé. Elle ne semblait pas me penser fou, elle semblait s’amuser de mon combat contre moi-même. Ses mains, je sentais ses mains se refermer sur mon visage, ma peau me brulait, et je ne savais plus comment retenir le monstre en moi. Ma réaction fut rapide, étonnante, je la saisis par le cou, attrapant l’une de ses poignets je la plaquais contre le mur ou je me trouvais quelques secondes auparavant. Elle me regardait, amusée, son sourire s’élargit et je sentis son souffle. Elle portait sa main libre à mon poignet, me forçant à relâcher son cou. « Jouons un peu, tu veux ? » Son ton était provoquant, narguant et je n’avais qu’une envie la faire taire, la brutaliser, la frapper. Je me retenais, je sentais l’envie, le désir, je refoulais tout cela, autant que je le pouvais, sachant que fuir maintenant était ma dernière chance avant que je ne sombre pour de bon. Elle fut plus rapide, elle m’assena un coup de poing en plein visage. Je reculais de quelques pas sous le choc avant de me jeter sur elle, la projetant contre le mur avec violence, elle tomba à genou devant moi.
Désir. Ce fut en cet instant que je le ressentis. Du désir, un désir que je n’aurais pas du ressentir, je la voulais, je voulais qu’elle soit à moi. Je vis dans son regard qu’elle n’avait que cela en tête, depuis le début, depuis qu’elle avait compris que je portais cette démence comme un fardeau. Comment avait-elle compris… Je reculais, la voyant se relever, avancer vers moi avec cette lueur dans le regard. Je ne sais par quel miracle je réussis à fuir, par quelle miracle je fis demi tour, quittant cette pièce, ce lieu. Mes jambes me portaient avec difficulté, j’étais sous le choc, sous le choc de ce désir que je n’avais jamais voulu.
chapitre III - ezra-julian « La vie aurait pu être carrément simple pour moi. C’est vrai, je le reconnais si j’avais pas décidé de jouer au con et de tout foutre en l’air, ça aurait été simple. Enfin, j’avoue que me destiner à suivre le chemin dessiné par mes parents ne me disait pas grand chose. Pour eux j’aurais du être un bon élève, un gamin gentil et serviable, plus tard j’aurais pu faire des études de médecine, devenir un grand chirurgien, et ainsi suivre leur trace. Je sais ce qu’aurait été ma vie si j’avais suivi leur volonté, une jolie maison avec une belle barrière blanche, un boulot stable et rentable, sans doute même une petite amie de fac devenue ma femme et qui comblerait chacune de mes envies… génial ! Je ne voulais pas de tout ça, je n’en veux toujours pas d’ailleurs. Je n’ai pas à me plaindre après tout. Certes quand on démarre dans la vie avec un casier de délinquant juvénile, ce n’est pas le mieux mais c’est-ce qu’il y a de bien dans le fait de faire toutes ces conneries avant la majorité, après ça ne compte plus, du moins sur le papier. J’étais un élève moyen au lycée et la fac ne m’intéressait pas. J’ai bossé par ci par là, surtout dans des garages histoires de me faire un peu d’argent de poche, la seule exigence de mes parents finalement, être capable de gagner un peu d’argent par moi-même. J’avais déjà une situation confortable mais travailler me plaisait alors je ne bronchais pas. Après le lycée les choses ont changé, Rick voulait absolument aller à la fac, avoir un diplôme, alors je l’ai suivi, sans doute parce qu’on faisait tout ensemble, plus que par envie… J’ai choisi des études d’histoire, surtout parce que c’était là, la seule matière dans laquelle je m’en sortais à l’époque du lycée. J’ai fais mes études, sans être le premier de la classe mais je m’en sortais bien, et j’obtins mon diplôme sans mal. Ce qui me plu le plus fut de quitter North Shore et pour moi il n’était plus question d’y retourner. Il y a deux ans je me suis donc installé ici, Rick aussi, et la vie est plutôt tranquille ici. Ca ne me ressemble pas mais ça a quelque chose d’agréable, un nouveau départ comme on dit si bien. Mon boulot de prof me plait bien, ce n’est pas une vocation mais c’est plutôt tranquille, je fais ce que je veux et les horaires sont pas chiants, j’ai du temps pour faire ce qui me plait en dehors du boulot. La vie en générale a plutôt bien tourné pour moi, bien que mon foutu tempérament réussi encore aujourd’hui à me foutre dans la merde parfois. Mais après tout, c’est-ce qui pimente mon quotidien… »
Dernière édition par Ezra-J. Heathcliff le Lun 3 Jan - 20:50, édité 10 fois |
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