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 La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros.

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A. Vanalia Hogan

A. Vanalia Hogan

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MessageSujet: La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros.   La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. EmptyLun 24 Jan - 19:55

La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. Tumblr_lawdqaTzVE1qa02dro1_500

I can't lose no more time it's now or never and I'll try to remember who i used to be I've got one last chance to get myself together.


    RECEPTIONNISTE - Mademoiselle Hogan, je vous rappelle que si vous n'avez pas payé votre chambre avant dix-huit heures, je serais dans l'obligation de vous demander de quitter les lieux.
    VANALIA - Je suis en retard, on verra ça quand je reviens.
    RECEPTIONNISTE - MADEMOISELLE HOGAN !


Trop tard, j'avais déjà franchi le seuil de la porte en courant. onze allée des magnolia, c'était tout ce que j'avais pour retrouver mon frère, un bout de papier froissé avec quatre mots tappés à l'encre. Ma mère avait beau être néo-zélandaise, je n'avais jamais mis les pieds dans ce pays et j'étais complètement perdu, encore heureux nous parlions la même langue. J'étais partie sur un coup de tête, ne supportant plus mes parents, je n'avais eu qu'à agripper mon sac de secours, prêt à mon depuis des années, taxer le fric de papa et prétendre une soirée chez je-ne-sais-quelle-amie pour m'éclipser de la maison sans égailler les soupçons. De toute façon je ne leur manquerai pas, j'étais plus un boulet qu'autre chose. Ils avaient bien joué leur rôle de parents parfaits, inquiets et concernés, mais passés mes dix ans, j'étais seule vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et j'eus vite perdu leur intérêt. Dîtes moi quel est l'intérêt de faire des gosses si c'est pour faire disparaître un et ignorer le second ? J'étais bien contente de m'être enfin débarrassée de ce cocon empoissonné.

Après quelques minutes de trajet en taxi, j'arrivais enfin dans la bonne allée, heureusement que je m'étais pas essayée au métro, vu mon sens de l'orientation, je pouvais toujours chercher. Je payais et descendais au début de l'allée, j'avais besoin de marcher, prendre l'heure, peut-être me remettre les idées en place ? Qu'allais-bien pouvoir lui dire, « Salut frérot, je ne suis pas morte, sinon ça gaze ? ». J'avais tant de fois pensé à ce moment, si je revenais un jour à croiser son chemin, mais là que j'étais réellement sur le point de le faire, rien d'intelligent ne voulait plus sortir de ma bouche. En plus de temps que je ne l'espérais, je me retrouvais au numéro onze. Il s'agissait d'une énorme bâtisse, très belle mais très vieille. Pourquoi Raphaël vivrait-il dans une maison pareille ? Je poussais délicatement le portail, sans bruit, de peur de réveiller quoi, les moineaux peut-être. C'était stupide mais je préférais jouer les invisibles. Je m'avançais alors jusque l'entrée principale sans pour autant oser franchir la porte. La maison semblait abandonnée, mais faut dire qu'elle était en si mauvais état ... D'un coup, mes jambes se mirent à frémirent, je n'avais plus si envie de savoir, j'avais peur. J'avais eu beau me répéter maintes fois durant le trajet que je devais lui manquer, qu'il serait ravi de me revoir, peut-être qu'après tout, il avait refait une vie sans moi et je ne ferais qu'empirer les choses. Alors que je m'apprêtais à faire demi-tour, un craquement de branche se fit entendre à quelques pas de là. Je n'osais pas me retourner, c'était sûrement un tueur en série, j'aurais dû me douter que cette vieille maison était devenu le QG d'une bande d'assassins, vola s'en était fini pour moi, à toujours ouvrir ma gueule, j'étais sur le point de perdre la parole à jamais.


    JEUNE HOMME - Je peux vous aider ?
    VANALIA - Bonjour, je suis à la recherche de Raphaël Hogan ?
    RAPHAËL - C'est lui-même.
    VANALIA - Raph ...

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Raphaël W. Hogan

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MessageSujet: Re: La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros.   La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. EmptyLun 24 Jan - 22:04


Le ciel était d’un clair limpide, sans nuage, laissant présager à une belle journée. Parfait pour m’occuper quelque peu du jardin de la maison familiale, légèrement laissée à l’abandon ces derniers temps. Cette vieille demeure, immense, m’avait été léguée par ma grand-mère, après sa mort il y a quelques années. J’avais été le seul, disait-elle, à mériter cette maison, puisque sa fille l’avait abandonnée depuis tant d’année, qu’elle était désormais devenue une étrangère. Et en effet, la dernière fois que ma mère était venue en Nouvelle Zélande, c’était il y a presque quinze ans maintenant. Elle avait fait l’aller –retour en quelques heures, uniquement pour déposer un paquet qui l’encombrait… Moi. Depuis ce jour, elle n’avait pas daigné donner de nouvelles, ni à moi, son fils, ni à sa chère maman, qui la remplaça bien vite dans mon cœur. Ma grand-mère m’avait en quelque sorte sauvé la vie finalement, même si au début j’avais été quelque peu réticent à y être envoyé. Je ne voulais pas quitter ma petite sœur, mais ma mère affirmait que jamais Vanalia ne se réveillerait et, du haut des mes 9 ans, je prenais tout ce que me disais ma mère comme du, et encore aujourd’hui, je pensais que ma petite sœur n’était plus de ce monde. J’étais bien loin de me douter ce qu’il allait m’arriver aujourd’hui…

Levé assez tôt, j’avais décidé de consacrer mon week-end à retaper cette vieille maison et vu la chaleur, je serai mieux à travailler dans le jardin plutôt qu’enfermé dans la maison. J’étais dans le jardin depuis quelques heures, suant à grosses gouttes. Tel le sexy jardinier de Desperate Housewives, sécateur en main, je tentais de tailler cette haie abominable. Les voisins me le demandaient depuis plusieurs mois maintenant, et ils allaient enfin arrêter de me tanner… En contre partie, j’avais les avant-bras ravagés par les griffures des branches des sapins. Super. On aurait dit que j’avais fait la guerre. Posant quelques instants mon taille-haie, j’attrapai la bouteille d’eau fraiche, posée contre un arbre, à l’ombre. C’est alors que j’aperçue quelqu’un devant la porte de la bâtisse. Une jeune femme blonde. Fronçant les sourcils, je m’approchai d’elle, lui demandant alors si je pouvais l’aider. Elle se retourna alors et je pu apercevoir une jolie frimousse, ornée de jolis yeux bleus… Je fronçai les sourcils, persuadés d’avoir déjà vu ce bleu si intense quelque part… Mais j’ignorai où. « Bonjour, je suis à la recherche de Raphaël Hogan ? » dit-elle alors, attisant un peu plus ma curiosité. Cela tombait plutôt bien, c’était moi… « C’est lui-même », répondit –je en passant ma main sur mon front. La demoiselle reprit alors la parole, cette fois-ci pour m’interpeller par mon surnom. Fronçant de nouveau les sourcils, je rétorqua « Heu… désolé, mais… On se connait ? ».
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A. Vanalia Hogan

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MessageSujet: Re: La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros.   La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. EmptyMer 26 Jan - 1:47

La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. Tumblr_lawdqaTzVE1qa02dro1_500

Little girl, little girl, why are you crying ? Inside your restless soul, your heart is dying.


    RAPHAËL - C'est lui-même.
    VANALIA - Raph ...
    RAPHAËL - Désolé, mais on se connaît ?


Une énorme boule se forma dans ma gorge, et dans l'incapacité totale de sortir le moindre son, j'acquiesçais de la tête à sa question. Il avait tant changé, il était devenu un homme un vrai. Non pas que je me sois imaginée qu'il soit resté comme le gosse de neuf ans que j'avais en souvenir, mais waouh je ne m'attendais pas à ça. Je ne l'aurais jamais reconnu dans la rue, quelle idiote, qui ne reconnaît pas son propre frère ? J'avais attendu si longtemps, j'avais espéré le revoir pendant tant d'années, dix-sept longues années pendant lesquelles je m'étais imaginée tous les scénarios. Petite, je croyais même que Raphaël était devenue spider-man et que si je me mettais en danger, il viendrait me secourir. Je me suis cassée deux côtes et ait gardé une belle cicatrice au coude gauche mais il n'est jamais apparu, ce jour là j'ai réalisé qu'il ne reviendrait tout simplement pas. Mais comment faire comprendre à une fillette de onze ans que son frère ne suppose pas son existence pendant que ses propres parents la traitent de cinglée et lui assurent ne jamais avoir eu de frère ? Bienvenue chez les Hogan. Dans un élan de lucidité, je réussis à murmurer :


    VANALIA - Raph c'est moi, Alice.


Ses yeux sortirent de leurs orbites, il devint tout pâle et à voir sa tête, il était plus qu'estomaqué. Quant à moi, une énorme douleur vint me frapper la tempe gauche, une douleur lancinante, malheureusement familière depuis mon accident. J'avais fréquemment des pertes de mémoire et des maux de tête à en réveiller un mort, et à en croire les docteurs, cela n'irait pas en s'arrangeant avec l'âge. L'un des inconvénients d'avoir survécue, vivre avec les séquelles, et pas des moindres. Je sortis immédiatement la boîte de cachets qui ne me quittait jamais et en ingurgitait deux d'affilés. A force d'en prendre, ma résistance aux médicaments avait augmenté, j'y étais presque accro. Plus les années passaient, plus je devais en augmenter la dose. Encore une raison de plus pour ma mère de croire que je ne suis qu'une junkie-schyzo-parano-bonne à rien, dans cet ordre s'il vous plaît.


    VANALIA - Waouh, c'est si .. bizarre de te voir. Après quoi, dix-sept ans. I feel like I'm five again.


J'avais beau avoir réussi à délier ma langue, mes jambes restaient plantées dans le sol comme deux poteaux, impossible pour moi de m'approcher de lui. Tout ceci semblait si irréel, il y a cinq minutes encore je n'étais qu'une pauvre gamine à la recherche d'un rêve perdu, en l'occurrence un frère perdu. Et maintenant il était là, en chair et en os. Il m'avait tant manqué !
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Raphaël W. Hogan

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MessageSujet: Re: La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros.   La douleur, c’est dans la tête. Moi, je t’ai dans la peau, comme une aiguille, mon héros. EmptyMer 26 Jan - 21:12

Je ne quittais pas mon regard de ses yeux d’un bleu si profond, intense. J’étais certain, convaincu à cent pour cent de les avoir déjà vu quelque part, mais je n’arrivais pas à remettre un visage, ni même un moment de ma vie où je les avais croisé. J’ignorai qui était cette jeune fille, mais visiblement, elle, semblait me connaître, puisque dès que j’eu confirmé mon identité, elle m’appela directement par mon surnom. Bon, d’accord, ce n’était pas vraiment un surnom super original, et je crois même qu’il n’y en a pas trente-six mille lorsqu’on porte mon prénom, mais tout de même. Cette jolie blondinette avait attisé ma curiosité et je ne la laisserai pas partir avant d’avoir de plus amples explications. Que me voulait-elle ? Comment avait-elle su ou me trouver alors que je n’habitais même plus dans cette vielle maison ? Tant de questions me traversaient l’esprit, que je fini par lui demander si nous nous connaissions. Même si je connaissais la réponse et que j’avais l’intime conviction qu’effectivement nous nous connaissions, je voulais savoir qui elle était et ce qu’elle faisait là.
Elle répondit assez rapidement, me décrochant alors cette fois-ci une surprise générale. Equarquillant les yeux, arquant les sourcils, je restai bouche-bée. Que… Quoi ? Alice ? Alice ? Je ne connaissais qu’une Alice et… Et elle avait ces yeux… Cela me revint rapidement… Quel con, je n’avais même pas reconnu cette paire d’yeux… « Alice… ?! C’est… Une blague ? ». J’avais du mal à y croire. Je la croyais… « Mais tu es… tu es… enfin, je veux dire… Tu es… je ne te croyais… plus de ce monde… » Jamais je n’avais prononcé le mot « morte » en parlant de ma petite sœur. Peut-être qu’inconsciemment, j’espérais la revoir… Ne pouvant contenir ma surprise, j’avais reculé légèrement. Tout ce chamboulait dans ma tête. Confus, dans l’incompréhension la plus totale, j’avais peur de rêver ou d’avoir à faire à une mauvaise blague. Le genre de blague de très mauvais goût quoi.
Sans le vouloir réellement, je restai méfiant vis-à-vis de… cette… jeune fille… qui… qui prétendais être ma sœur. Pourtant, il y avait certains signes qui ne trompaient pas… Ses yeux en particulier… Je les voyais bien à présent, oui, il n’y avait pas de doute, c’était Alice. De nouveau, je fronçais les sourcils. Elle venait de sortir un petit flacon et en avala deux pilules. Je m’apprêtais à la questionner sur ce fait mais elle reprit bien vite la parole. Un petit sourire, sincère, s’afficha alors sur mon visage. J’aurai aimé faire un pars vers elle, la prendre dans mes bras et lui dire à quel point j’étais heureux de la revoir, de la savoir saine et sauve, mais j’en étais tout bonnement incapable. Mes pieds étaient comme cloués au sol. « Purée, j’arrive pas à le croire… Je hais encore plus les parents de m’avoir fait penser que tu ne t'étais pas réveillée... » Je serrais les poings rien qu’en pensant à eux. Quel genre de parents étaient-ils ? Qui pouvait se permettre de torturer à ce point leur fils ? Qui ? « Vani… punaise, comment tu m’as manqué… Je n’avais plus aucun espoir… »
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